Ces espadrilles blanches sont les miennes, l’ainé de la
famille. Il y avait aussi les premières
bottines de mon frère. Dès que j’ai pu marcher en 1968, Maman avait fait tous
les magasins pour me trouver des espadrilles à la demande Papa. À cette époque ce n’est pas la norme de
chausser ses enfants avec des souliers en toile blanches. On était nu pied, en
sandale ou en bottine.
La photo qui joint ce texte,
fut une prise au Lac des Loups à la maison ancestrale des Ménard en
septembre 1968. J’ai presque un an. J’ai
mes espadrilles, des jeans, un coupe-vent rouge et mon Papa est fier de me
faire découvrir la beauté de la terre de ses ancêtres.
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