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mardi 24 juin 2014

La St-Jean

Hier, j ‘ai eu le privilège de célébrer la St-Jean Baptiste, la fête nationale du Québec mais aussi la fête des francophones de l’Amérique du Nord, en famille. Je n’y connaissais presque personne sauf mes amis qui m’avait invité, Isabelle et Raphaël avec leurs enfants.

Quand je dis en famille, c’était une fête de cour avec des gens de 7 semaines à 77 ans.  Nous étions tous ensemble à fêter tranquillement mais surement la St-Jean.  Des conversations à bâtons rompus en imbibant quelques boissons alcoolisées, des enfants qui couraient partout en riant mangeant tous pleins de cochonneries et d’autres affichant des costumes patriotiques extravagants.  Parfois des pleurs et des grincement de dents mais pas de drame, des coups soleils et des piqures de moustiques. La vie quoi.  Le bonheur de se retrouver ensemble pour célébrer, rire et de se réjouir d’être juste.

D’être juste québécois, sans trompettes ni tambours, mais avec fierté. En famille quoi !


PS: Pour que cette soirée soit encore plus que parfaite, il manquait juste le feu de joie à minuit ;)

dimanche 7 novembre 2010

Blessings in the Dark

For the last ten years of my life, I have been blessed with depression. Let me be clear, at the lowsest of the low nothing seems like a blessing. The dark and in a fetal position in bed are what sustains you. You live looking for your next breath and the energy to brush your teeth. If everything going your way, that day, a shower and hot meal are paradise, nirvana. And tomorrow comes and you start again. But in your bed, your island of peace, you have alot of time to think when anxiety doesn't take over. You can decide what is what. Who is whom in your life.

You want to gloss over your failures, laps in jugement and failled opportunities. But they still get at the forefront of your brain. Getting better means stop obessing over the little slight, insult or bullying that happen in your life. You have to rebuilt yourself, inside out. No time for anyone's drama but your own. For once in your life you get to be selfish and just be.

When you come out of the dark, a new energy is in you. You just want to be authentic. When you accept the crazy chemistry of your brain, you are almost cured.

So for me my blessings in the dark were:
  • I get to just be smelly, crazy and obess without explanation;
  • I get to be original, overly cheerful and dancing for no reason;
  • My passions are what defines me like the love of my familly;
  • My familly is all of those you cared when I was less than what I should be and they still loved me;
  • Depression isn't more complicated than diabet, chemistry in different part of the brain that doesn't work.
After that decade, I just get to be. No explanation necessary

dimanche 9 août 2009

Une tante à temps plein

Je n'ai pas eu la chance et ni le bonheur d'avoir des enfants. Mais j'ai l'immense joie d'être une tante à temps plein auprès des enfants de mon frère. Sissine et Ano sont les petits soleils de ma vie.

Mais qu'est-ce qu'une tante à temps plein? C'est une tantine qui est là, disponible en tout temps pour ses neveux et nièces. Elle les couvre de d'amour, de bisous et d'attention. Elle connait tout leur secret, leur bonbon préféré, leurs livres préféré et les derniers amours de leur vie. Elle fait le chauffeur de taxi pour leur activité, les amène visiter des musées et leur fait découvrir des petites joies de la vie. Mais il ne faut pas croire qu'ils peuvent tout faire sans conséquence. On respecte en tout temps les lois et règlements de la maison. Politesse et noblesse oblige.

Hier soir, nous avons eu une soirée magnifique. Nous avons joué au Scrabble, avons regardé des feux d'artifices, avons mangé du popcorn en écoutant de la musique. Ano fût le champion du scrabble en gagnant 2 des 3 parties. Ils grandissent vite mais je serais toujours pour eux une Tante Lili un peu spéciale.

Mais je ne m'en fait pas je prépare la relève, mes meilleurs amies ont des enfants et je deviens aussi pour eux Tante Lili. Il y a Antoine, Alexandre, Xavier et Flavie qui attendent de bien me connaître...

vendredi 26 juin 2009

Cousin, cousine


Non ceci n'est une critique du merveilleux film de François Truffaut. Mais un texte à propos de ma multitude de cousins et de cousines. Du côté paternel comme maternel, je suis une des ainés. Je n'ai eu qu'un frère officiel, mais j'ai hérité de quelques douzaine de cousins et cousines avec qui j'ai fait les 400 cents coup. La photo à gauche est un échantillon de mes cousins maternels et celle de droite de quelqu'uns de mes cousins paternels avec la Matriarche du clan.

Cet hiver ma dernière grand-maman est morte. C'était la mère de ma Maman. Un évènement doux-amer qui m'a permit de reconnecter avec mes cousins et les enfants de mes cousins. Et de me souvenir ce que je partageais de mon enfance avec eux.

La semaine prochaine nous célébrons les 50 ans de ma cousine Manon. Elle fût la première, l'aînée des cousins paternels. Manon a été pour nous tous: une gardienne, une cousine gâteau, une confidente et une amie. Elle a été importante dans toutes nos vies. De façon plus personnelle, elle a partagé ma chambre et mon père c'est pratiqué à être un papa poule avec elle. Elle a aussi été là pour moi quand je me suis retrouver seule géographiquement et émotionnellement.

Jamais dans ma vie j'ai été seule. J'ai toujours eu un clan, des cousins, une famille. Vraiment je suis chanceuse d'avoir une aussi grande famille.

mercredi 26 novembre 2008

Bonne manière et martini

À tous les jours de notre enfance, à mon frère et moi, notre mère tenta de nous inculquer le minimum des bonne manières. Après avoir appris les mots magiques de merci et de s’il-vous-plaît. Nous apprîmes les bonne manière à table. À tous les soirs, nous devions dresser le couvert. La fourchette va à gauche, le couteau va à droite et la cuillère à soupe va à coté du couteau. La serviette va sous la fourchette et le verre d’eau et à vin au-dessus du couteau. Etc..

Souvent avec exaspération lors d’un repas, Maman nous disait: ne parle pas en mangeant; assis-toi comme il faut; utilise ta fourchette et ton couteau; essuie-toi la bouche avec ta serviette; on ne chante pas à table; on demande la permission pour quitter le repas; et surtout il faut remercier la cuisinière du bon repas servi.

Mon frère et moi l’écoutions d’une oreille distraite. Et nous tentions d’obéir du mieux que le pouvions aux diktats de Maman. Il ne faut pas croire que les soupers en famille était ennuyeux et très protocolaire. C’était le moment de la journée où pouvait parler de tout et de rien. Il y avait beaucoup de fou rire et de connivence. Encore aujourd’hui nous repas en famille sont une fête.

À l’adolescence, on s’aventure à aller souper chez nos amis avec leurs parents. Et comme jeune adulte, on peut se retrouver dans un banquet avec des gens très importants. Et alors là, on a pu remercier sa maman de nous avoir appris à bien se tenir à table.

Pour moi, cette révélation c’est produite quand je fus invité pour la première fois à aller manger chez ma nouvelle amie Christina. C’était l’été de mes 15 ans et Christina était dans mon cours de nation. Elle revenait d’un mois d’immersion totale en France. Elle commençait tout juste à pouvoir parler français. En état la seule qui pouvait lui parler en anglais je fus jumelé à elle. Au fils des semaines, nous avons rejoint l’équipe de water-polo et avons appris à nous connaître. Et nous sommes devenus des amies inséparables. Ses parents étaient d’origine autrichienne et avaient immigré au Canada au début des années soixante. Son père avait un doctorat et sa mère une maitrise en administration des affaires. Elle et son frère Paul étaient nés au Canada. Tout le reste de sa famille vivait en Autriche. Son père, Eric, était un directeur au ministère de l’Environnement du Canada. Sa mère, Trudie, était à la maison.

J’étais plutôt nerveuse et intimidée avant de faire la rencontre de sa famille. J’apportai des fleurs pour Madame. La maison était majestueuse avec des oeuvres d’arts partout. Et cela sans compter les énormes bibliothèques remplies de livres de toute les langues dans toutes les pièces. Au début, je ne comprenais pas tous ce qu’on disait. Les parents de Christina parlaient surtout en anglais avec un accent allemand. La conversations était un peu laborieuse mais on arrivait à se comprendre.

L’heure du souper arriva. On entre dans une salle à dîner grandiose avec un foyer en pierre qui prend tout un mûr. La table est mise avec deux fourchettes, deux couteaux et la cuillère devant les assiettes. Oh là là. Mes cours de bonne manière de Maman m’ont flashés dans ma tête. Et je la remerciais silencieusement. Je savais qu’en étant l’invitée je devais commencer à manger en premier, en prenant les ustensiles les plus éloignés de mon assiette, attendre que l’on me parle, mettre ma serviette sur mes genoux et surtout ne pas postillonner. À la fin du repas, j’ai remercié l’hôtesse pour l’excellent souper. Et Christina et moi sommes allées écouter de la musique dans sa chambre.

Quelques jours plus tard, Christina me dit que j’avais passé le test. Quel test? Le test de sa mère faisait passer à tous ses ami(e)s. Et j’étais la première à le réussir. C’était un test sur les bonne manières et la politesse. Mme Muller faisait toujours un souper élaboré avec plusieurs services pour voir comment ses ami(e)s se comporteraient à table. Il faut dire que Mme Muller provenait de la haute bourgeoisie autrichienne. On lui avait appris les bonne manières à la dure, genre attaché ses bras au corps pour qu’elle n’utilise seulement ses avants bras pour manger. Et moi fille de policier et d’une serveuse, petite-fille d’ouvriers avait réussi là où des enfants de juges et de ministres avaient échoués. Yay moi et ma maman.

Au cours des années les soupers se sont succédés avec délices et joies. J’ai découvert grâce à eux plein de nouveaux goût. J’ai pu goûter à de vrai weiner snitzel, de la salades de concombres allemandes, du vrai saucisson autrichien de contrebande, au poulet tandori, au chocolat Mozart Ball et aux vrais biscuits de Noël. Avec le temps, j’étais toujours assis à côté de M. Muller et on vidait les bouteilles de vin ensemble. Mme Muller était une excellente cuisinière. C’est elle qui m’a appris à faire des canapés avec flair et très peu d’ingrédients.

Mais surtout elle qui m’introduit au délice d’un dry martini. C’était une soirée James Bond et Mme Muller me demanda combien d’olive je prenais dans mon martini. Crânant quelque peu, je lui dit deux. Je n’avais jamais bu de Martini de ma vie. J’ai adoré à la première gorger. Et Mme Muller me montra comment faire les meilleurs martini en ville.

Encore aujourd’hui je suis connu pour mes soirées martini et mes canapés. C’est bien dire que quelques bonne manières peuvent nous mener loin...

mardi 28 octobre 2008

Detox (je suis folle... part2)

J'ai l'immense privilège d'être né un peu folle dans une famille de fou. Je ne joue pas avec les mots. Plusieurs membres de ma famille, dont moi, souffrons à divers degré de maladie mentale. L'éventail est assez immense de la vulgaire dépression à la bipolarité. Comme je l'ai déjà écrit ici, je préfère dire que je suis folle que d'énumérer le chapelet de ma condition mentale. Cela fait sourire. Et il a des journées où on prends tous les sourires que l'on peut.

Dans ma famille, on est peut-être fou mais on se soigne. Nous sommes chanceux de vivre dans une époque où l'on peut facilement contrôler divers problèmes mentaux avec un peu de thérapie et de la médication. Après tout ce n'est que la chimie de notre cerveau qui est débalancée comme celle du pancréas d'un diabétique.

Les médicaments peuvent aider à rendre la vie plus facile. Je suis une personne très à fleur de peau. Des fois, j'ai l'impression qu'il me manque une couche de protection. Selon le moment, la vie autour de moi peut devenir impossible. Tout m'agresse et je fige. Avec les médicaments, je fige toujours mais après une bonne respiration la vie reprend son cours. Les médicaments agissent comme rempart avec les aigus de la vie. Ils ont des effets secondaires. La couche chimique de protection peut donner un gain de poids important, des étourdissements, des problèmes de digestion et euh, une difficulté à atteindre l'orgasme...

Après un certain temps, il arrive que les médicaments ne peuvent plus nous aider. Avec anxiété l'on doit changer. Je suis présentement à la 10e journée d'un sevrage graduel de mes médicaments. Hier, comme une toxicomane en détox, j'avais la chiasse et la tremblotte. Aujourd'hui c'est mieux. Par contre, mon corps est hyper sensible à tous stimulis. Et je veux dire très sensible... Comme une petite fille qui découvre son corps. C'est weirdement agréable.

Je dois être 14 jours sans médicaments avant de commencer un nouveau traitement. Je vous en donne des nouvelles.

mardi 29 janvier 2008

Déesse du foyer

Je ne suis pas une déesse du foyer. Je déteste faire du ménage. J' haïe plus particulièrement passer l'aspirateur, laver les planchers, laver les vitres et nettoyer la salle de bain. Je ne trouve aucune satisfaction à faire du ménage. Par contre, laver le linge, laver la vaisselle et faire à manger ne me dérange point.

Plusieurs des mes amis aiment cela. Ils me disent que faire du ménage est thérapeutique, on se sent mieux après. Mais je n'ai jamais eu un sentiment zen avant, pendant ou après. Ne veuillez pas croire que je n'en fait jamais et que je vis dans une soue à cochon . Non non non. Je maintiens la propreté de mon nid quotidiennement. Je serre les dents et je pense à l'Angleterre!

Je revendique le droit d'haïr cela. Je ne ferais jamais une petite reine/déesse du foyer pour mon bonheur et le malheur des autres. Bon voilà je l'ai dit. J'assume

dimanche 16 décembre 2007

Neige

J'aime les tempêtes de neige. Et depuis quelques semaines, je suis bien servi. Lors de la première vrai tempête, je suis sorti à 6h du matin pour écouter le silence de la ville ensevelie, tout est neuf et propre. La vie s'arrête ou tout au moins ralentit. L'hiver est là. La grisaille de novembre disparait. La luminosité de décembre est là. La ville respire tout doucement.

En ce lundi matin de première tempête, les écoles ont fermé. Je me rappelle encore quand c'était mon cas. La vie était belle. Une journée de congé imprévue à jouer dans la neige. À faire des forts de neige, des batailles de boules de neiges, des anges, à glisser et défaire les bancs de neige de Papa.

Parce que il faut se rendre à l'évidence, une tempête de neige s'est aussi le pelletage, les embouteillages et les retards des autobus. Tous les inconvénients de la vie moderne. Mais avouez à la fin de la journée, vous sentez comme si vous aviez conquis l'Everest. La vie à continuer malgré les intempéries. Rien ne vous a arrêté!

Vive la neige! Vive l'hiver!

vendredi 26 octobre 2007

je suis folle...

Dans ma famille, la folie a été pendant longtemps un mot tabou. Il faut dire que nous avons une histoire assez particulière avec ce mot. Depuis des temps immémoriaux, il y a un toujours original qui marche un peu à coté des autres membres de la famille.

Je sais qu'aujourd'hui, on utilise la terminologie maladie mentale, trouble d'anxiété ou bien bipolarité. Mais pour quelqu'un qui souffre ou voit souffrir d'une de ces maladies, être fou est une terminologie bien plus drôle que la réalité. En prononçant le mot fou, dans notre tête on voit un clown, un gag, de la créativité. Le mot nous fait rire ou bien sourire. Et quand on l'est, on prends tous les sourires que l'on peut.

Revenons un peu à ma famille. J'ai un oncle qui était bipolaire maniaco-schizophène. Mon père, son frère, souffre du syndrome du choc post-traumatique et les deux frères survivants sont traités pour des troubles d'anxiétés. Leur mère a fait plusieurs dépressions et a souffert selon toute probabilité d'un post-partum aigu. J'ai une multitude de cousins et cousines qui ont fait une dépression, ont des troubles d'anxiété ou bien comme moi la disphasie du syndrôme pré-menstruel. Tous les termes sont exacts et scientifiques, aucune place à la créativité. Avec autant de sérieux mots, tout devient soudainement grave et mortel. Le sourire qu'on avait en disant que nous étions folles est complètement disparu.

La vie au jour le jour avec la maladie mentale n'est pas facile. Bien des fois, on a l'impression de marcher à côté de ces souliers. Notre discours intérieur est continu. Ce discours nous aide a avancé parfois, mais d'autres fois il nous paralyse. L'énergie de se laver, de bouger, de parler nous viens, dans les pires moments, du fonds des talons. Le quotidien est souvent un combat. Enfin bref, la chimie de notre cerveau est complètement bousillé. Nous fonctionnons sur du 220 au lieu du 120 watts. Il nous faut des adapteurs comme Europe.

Vive la médecin moderne qui nous permet d'avoir une vie plus au moins normale. Elle est notre adapteur qui nous permet de vivre sur du 120. Il y a 50 ans, j'aurais fait plusieurs séjours en institution comme ma grand-mère et certain de ses oncles. Aujourd'hui la vie, pour nous les fous, est plus facile. Je dis bien fous. Ce mot vous fait sourire, il est moins dramatique. Il me fait rire quand je parle de ma santé mentale. Je le revendique haut et fort.

Je suis folle et j'ai les pillules pour le prouver

samedi 13 octobre 2007

Vive ma fête

J'adore célébrer mon anniversaire. À chaque année, vers la fin septembre début octobre, je retombe en enfance, je compte les dodos, je me dandine et je planifie mon party. Ce n'est pas pour les cadeaux mais la célébration de moi et des miens.

Je dois avouer que ma fête à toujours été un évènement spécial. C'est aussi l'anniversaire de ma mère et de son père. Trois générations nés le même jour. Un exploit statistique incroyable!

Mais chez moi, ma fête a toujours été une célébration aussi grosse que Noël. La moitié de la famille (nous somme 4) fête sa fête le même jour. Cette année j'ai changer de décennie, et j'ai fêté pendant 2 jours. J'ai presque déjà hâte à l'an prochain

mardi 11 septembre 2007

Lelouch 4ever

La première fois que j'ai vu un film de Claude Lelouch, j'ai été complètement conquise. C'était au début des années quatre-vingt. Le film était "Les uns et les autres" et j'étais avec ma meilleure amie Claudine. J'avais 14 ou 15 ans. Et pour la première fois un film français de France me parlait. J'ai encore le refrain de la chanson dans la tête. Et chaque fois que j'entends le Boléro de Ravel je revois le sublime ballet avec le danseur russe sous la tour Eiffel.

Au cours des années, j'ai découvert toute la filmographie de l'artiste. J'ai aussi découvert, l'homme derrière l'artiste. Dans chacun de ses films, il met en scène la femme de sa vie et ses enfants. Il a eu beaucoup de femmes et d'enfants ce qui a fait une variété de leading lady. Il est aussi un caméraman innovateur. Il a développer une technique pour tourner quelqu'un qui descend ou monte un escalier en colimaçon. De plus, il a écrit d'important texte sur l'histoire du cinéma français, en particulier sur François Truffault.

Au cours des années, mes films préférés de Lelouch furent "Les uns et les autres" et "La belle histoire". Les films de la dernière décennie ne m'apportait rien de nouveau. Sauf que l'on voyait ses enfants grandir et ses femmes changer. Tout cela a changé avec son dernier film, "Roman de gare".

Depuis bien longtemps, Lelouch nous donne enfin une histoire différente avec une narration créative. Il voulait tellement que l'on regarde son film sans biais, qu'il l'a initialement sorti sous un pseudonyme. L'histoire est Lelouchienne dans le sens que plusieurs histoires s'entremêlent pour n'en devenir qu'une à la fin. On retrouve quelqu'un de ses enfants dans le film. Une partie de l'action se déroule dans une halte-routière autour de Paris. Et vers la fin on a une prise de vue d'un escalier en colimaçon.

Mais au lieu d'alourdir l'histoire comme dans ces films précédents, ses petites touches de Lelouch ne font que servir le propos. Jusqu'au tiers du film on ignore l'identité du personnage principal. Et Fanny Ardant est sublime. Un film a voir pour découvrir ou redécouvrir un Lelouch à son meilleur.

dimanche 2 septembre 2007

La guerre des boutons

J'ai hérité d'un énorme bocal de boutons. Des boutons que ma mère et sa mère ont accumulé, collectionné et nettoyé aux cours des années. Il y en a de toutes les couleurs et toutes les grosseurs. Ils sont en plastique, en bois ou en métal.

Certains de ces boutons viennent d'une époque où l'on recyclait systématiquement. Les boutons d'un veston tout effiloché du papa se retrouvait sur la robe de la petite dernière. À une époque où rien ne se perdait, chaque bout de tissus et boutons pouvaient servir à quelques choses un jour. Ces boutons sont magnifiques et portent toute une histoire en eux.

Toute petite ce bocal de boutons a fait parti d'une multitude de mes jeux. Tantôt mes boutons étaient de la monnaie pour jouer au magasin. D'autres fois ils devenaient des écus d'or qu'un pauvre pirate unijambiste et borgne avait perdu dans ma cour. Ou bien ils étaient la rançon demandée pour libérer ma poupée d'un sort pire que la mort... vivre avec mon petit frère. Ils pouvaient devenir les écus romains qu'on avait trouvé durant nos fouilles archéologiques. d'autres fois on s'amusait simplement à les jumeler et les séparer par couleurs. On les jetait par terre pour voir jusqu'où on les retrouverait. On pouvait ramasser des boutons pendant des jours!

J'ai hérité de ce bocal de ma mère. Elle me l'a donné parce que ironiquement, elle ne coud jamais de boutons. Tous jeunes, mon frérot et moi, avons appris à coudre nos boutons. Quand je dis jeune, je dis vers 4 ou 5 ans. C'est une des premières choses que ma mère nous a appris pour que l'on deviennent des adultes indépendants. Et encore aujourd'hui ma mère me demande de lui coudre ses boutons...

samedi 21 juillet 2007

Harry Potter

À 00:39 j'ai obtenu ma copie du dernier Harry Potter. Chapters de la rue Rideau avait très bien organisé le tout. La file d'attente faisait tout le premier étage. Une attente de 20 à 25 minutes et le livre était dans tes mains. Dans le marché By, il y avait des gens déguisés et dans le magasin aussi. Tous plein de personnes qui avaient un sac blanc avec le livre dedans, se promenaient avec des sourires et de l'impatience sur leurs visages.

J'ai lu une bonne partie de la nuit. Je suis rendue à la page 205 de 607. J'ai lu le dernier chapitre en premier. YOUPPI! C'est tout ce que je vais dire sur la fin. Mais par contre je vais dire que j'avais raison sur l'identité de R.A.B et sur la vrai nature de Snape.
Bonne lecture à tous

PS: 17:00 j'ai fini de lire. Génial!!!! Maintenant je vais recommencer plus lentement pour bien comprendre toutes les nuances

mardi 17 juillet 2007

Travaillez c'est...

pas toujours trop dûre!

Cette semaine je suis retournée travailler après une année de haut et de bas. J'ai la chance de travailler dans la fonction publique fédérale. Je travaille dans un des édifices ci-joint qui accueillent plus de 25,000 fonctionnaires. Un bon emploi avec biens des bénéfices. Et parfois on a l'impression de changer le monde en aidant un citoyen en détresse. Mon retour au travail m'a fait réfléchir à toutes les fois où j'ai débuté un nouvel emploi.

J'ai débuté ma vie professionnelle comme sauveteure à 16 ans. C'est là que j'ai appris les superstitions qui existaient sur le début d'un emploi. Selon ma mère, il faut toujours débuter un emploi une autre journée que le lundi. On est assuré ainsi d'avoir cet emploi pour longtemps.

La moyenne au bâton est assez bonne pour cette superstition. Tous les contrats que j'ai eu débutant un lundi ce sont terminé plus tôt ou à la date même. Les autres contrats débutant après un lundi ont toujours durée plus longtemps.

De plus mon père a poursuivit une tradition de son père, il me faisait à déjeuner ma première journée de travail. Grand-papa Alfred l'a fait à tous ses enfants. Et mon papa l'a fait tout toute mon adolescence.

Un nouvel emploi c'est: un nouveau début, une page de tournée, une nouvelle aventure, de nouvelles connaissances. Mais c'est surtout une joie. Vivement un nouvel emploi!

samedi 14 juillet 2007

La journée parfaite - un vendredi 13

Il n'y a rien de plus délicieux que de se lever un matin et de partir en aventure. Vendredi matin, après la pluie le soleil est apparue. Il ne faisait pas trop chaud, une légère brise soufflait. La parfaite journée pour aller se promener au Marché By. Vite, je finis mon café et saute dans l'autobus. J'aime bien prendre les transports en commun pour aller au centre-ville d'Ottawa. L'autobus me débarque à une extrémité du Marché By et je le reprends à l'autre extrémité. Une belle marche sans l'embarras de tourner en rond pour se trouver un stationnement. Donc je pars à l'aventure. Je connais la destination finale mais en route je me laisse inspirer. Une visite au Musée des Beaux-arts du Canada s'impose. Étant membre des amis du musée, il y a toujours un billet pour moi.

Premier arrêt, l'exposition des paysages de Renoir. J'y vais par acquis de conscience, parce que je dois avouer qu'avec le temps les impressionnistes me tape. Je trouve qu'ils sont devenus le fast-food de l'art visuel (i.e. tasse, serviette, assiette, cravate, etc...) Mais je dois avouer que l'exposition Renoir m'a agréablement surprise. Il y avait les tableaux des paysages connus. Renoir avec ses amis (Corot, Monet, etc) peignait principalement sa cour arrière sous de différentes perspectives, lumières et saisons. Mais il a aussi voyagé. Les paysages qu'il a fait en Algérie et en Italie sont divinement différents. Malheureusement pas de reproduction disponible...

Deuxième arrêt, l'exposition de photographie moderniste. Wow! J'ai vu en vrai des photos de Margaret Bourne-White, Cartier-Bresson, Man Ray, Horst. Des photos que j'avais vu auparavant dans des livres. Une exposition a ne pas manquer. Pour couronner ma visite je suis allée reprendre mes esprits dans l'atrium du Musée. L'expo m' inspiré la photo ci-jointe



Après direction Marché By en descendant la rue Sussex. Il venait juste de mouiller. Une averse surprise, intense et courte que nous réserve souvent l'été. Le soleil brillait sur un pavé détrempé. Un peu de lèche-vitre dans les boutiques branchées et hupées devant l'ambassade américaine. À gauche tourner, voici les étals des fermiers avec des légumes et fruits frais. Je m'achète un petit panier de fraises locales, des haricots verts et trois couleurs de piments. Un bref arrêt à la librairie et je reprends l'autobus pour retourner chez moi. Et tranquillement assisse dans l'autobus, devant le parlement, je croque dans une fraise encore chaude.

Ah! La journée parfaite