lundi 30 juillet 2007

Poursuites


Ce n'est pas toujours évident d'écouter une série policière ou un film policier avec mon Papa Policier. Une poursuite s'engage à pied ou en voitures à l'écran et les commentaires fusaient de toutes parts. "Ce n'est pas comme ça que ça se passe dans la vrai vie."

Dans les années soixante-dix mon Papa Policier était détective. Il avait le look bum genre moustache fu-manchu, veste de cuir, pantalon à patte d'éléphant, cheveux longs et bottillons en cuir brun pâle. Lui et son "partner" avaient le look Starsky & Hutch à la perfection (celui de la série télé pas du film!!!!!). Et parfois ils se prenaient pour eux.

Un jour après plusieurs heures de recherches, ils retrouvent un suspect. Il s'échappe et saute dans sa voiture. La poursuite s'engage. Mon papa est au volant. Comme dirait mon père c'était presque comme dans les vues. On saute les trottoirs, descends des escalier en voiture, à un moment donné, mon père décide de passer entre deux lignes de voitures. Ça fait tic tic tic. Les rétroviseurs se frappaient tellement ils étaient proche. L'adrénaline coule à flots. Le suspect tire vers eux. Mon père à son bras gauche de sorti et tire son arme. Il est important de noter que mon père est droitier. Soudainement, mon père se mets à crier "Il tire dans le hood du char l'hostie!!!!" Alors les détectives intrépides s'enragent et réussissent à le capturer. Après l'enquête d'usage, on découvre que c'était mon père avec sa main gauche qui tirait dans le hood du char...

Un autre fois, les mêmes détectives intrépides se mettent à poursuive un suspect à pied dans un terrain vague. Quelques coups de feu sont échangés. Et soudain le suspect culbute. Les détectives sont inquiets. "Tabarnak on l'a tué, l'hostie! " Ils s'approchent, le suspect n'a que quelques égratignures. Mais mon père, avec sa main droite, avait tiré le talon du bottillon tan du suspects. Il faut pas oublié qu'on est toujours dans les années soixante-dix... Le suspect est soudainement tombé et on a pu l'arrêter sans effusions de sang. Et mon père a gardé le talon du bottillon pendant un bout sur son bureau avec une affiche lisait "Tireur d'élite".





samedi 28 juillet 2007

MAMAN!!!!

J'ai le privilège d'avoir un Papa policier. Être policier c'est parfois drôle, existant, routinier, morbides et hors de l'ordinaire. Pour la famille d'un policier c'est la même chose. On vit ce qu'il vit.

Étant petite, mon père nous a toujours conté les histoires les plus comiques qui lui arrivait au travail. Ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai un sens de l'humour un peu noir et particulier. Ce n'est seulement que rendu à l'âge adulte que mon père nous a conté les versions plus noires et moins drôle de sa carrière.

Par exemple, je n'ai pas eu de bicyclette à deux roues à six ans comme prévue mais bien à 9 ans. Parce que la semaine avant qu'on me donne ma bicyclette, une petite du même âge que moi est morte dans les bras de mon père. Elle avait été frappée en bicyclette par une voiture. Mais ça je ne l'ai su que bien des années plus tard.

Mon père dit que tout personnes face à une peur mortelle criera MAMAN! suivie de plusieurs blasphèmes. Pour illustrer son propos, il nous racontait l'histoire de la fois où il avait eu le plus peur. C'était une nuit d'automne dans le vieux Hull. On reçoit un appel qu'une odeur étrange sort d'une des maisons allumettes du quartier. Ces maison sont très étroite et ont été construites au début du siècle dernier.

En rentrant dans la maison, électricité ne fonctionne pas et ça pu le diable. Un peu plus et on entendrait de l'orgue jouer, tatadam... Donc Papa avance avec précaution car il sait par l'odeur qu'il va trouver un mort. Il inspecte le premier étage, rien, nothing, nada, viltch. Il s'engage dans l'escalier étroit qui mène au deuxième. C'est l'automne, Papa le policier porte son manteau et son képi avec son insigne. Soudain, il entend un cri strident et un chat se lance sur sa tête. MAMAN!!! mon callisse. Le chat affamé observait la réflection de l'insigne qui bougeait et a décidé de défendre son domaine. Après avoir lancer le képi avec le chat en bas des escaliers et avec un fou rire incontrôlable, il continue sa recherche macabre. La tension est un peu relâchée. La musique a disparu

En haut de l'escalier, il y a une penderie. En ouvrant la porte, le pendu lui a fait une sourire. MAMAN!!!! mon tabarnac!!!!!

Et ça mes amis c'est la fois où mon Papa a eu le plus peur...

samedi 21 juillet 2007

Harry Potter

À 00:39 j'ai obtenu ma copie du dernier Harry Potter. Chapters de la rue Rideau avait très bien organisé le tout. La file d'attente faisait tout le premier étage. Une attente de 20 à 25 minutes et le livre était dans tes mains. Dans le marché By, il y avait des gens déguisés et dans le magasin aussi. Tous plein de personnes qui avaient un sac blanc avec le livre dedans, se promenaient avec des sourires et de l'impatience sur leurs visages.

J'ai lu une bonne partie de la nuit. Je suis rendue à la page 205 de 607. J'ai lu le dernier chapitre en premier. YOUPPI! C'est tout ce que je vais dire sur la fin. Mais par contre je vais dire que j'avais raison sur l'identité de R.A.B et sur la vrai nature de Snape.
Bonne lecture à tous

PS: 17:00 j'ai fini de lire. Génial!!!! Maintenant je vais recommencer plus lentement pour bien comprendre toutes les nuances

mardi 17 juillet 2007

Travaillez c'est...

pas toujours trop dûre!

Cette semaine je suis retournée travailler après une année de haut et de bas. J'ai la chance de travailler dans la fonction publique fédérale. Je travaille dans un des édifices ci-joint qui accueillent plus de 25,000 fonctionnaires. Un bon emploi avec biens des bénéfices. Et parfois on a l'impression de changer le monde en aidant un citoyen en détresse. Mon retour au travail m'a fait réfléchir à toutes les fois où j'ai débuté un nouvel emploi.

J'ai débuté ma vie professionnelle comme sauveteure à 16 ans. C'est là que j'ai appris les superstitions qui existaient sur le début d'un emploi. Selon ma mère, il faut toujours débuter un emploi une autre journée que le lundi. On est assuré ainsi d'avoir cet emploi pour longtemps.

La moyenne au bâton est assez bonne pour cette superstition. Tous les contrats que j'ai eu débutant un lundi ce sont terminé plus tôt ou à la date même. Les autres contrats débutant après un lundi ont toujours durée plus longtemps.

De plus mon père a poursuivit une tradition de son père, il me faisait à déjeuner ma première journée de travail. Grand-papa Alfred l'a fait à tous ses enfants. Et mon papa l'a fait tout toute mon adolescence.

Un nouvel emploi c'est: un nouveau début, une page de tournée, une nouvelle aventure, de nouvelles connaissances. Mais c'est surtout une joie. Vivement un nouvel emploi!

samedi 14 juillet 2007

La journée parfaite - un vendredi 13

Il n'y a rien de plus délicieux que de se lever un matin et de partir en aventure. Vendredi matin, après la pluie le soleil est apparue. Il ne faisait pas trop chaud, une légère brise soufflait. La parfaite journée pour aller se promener au Marché By. Vite, je finis mon café et saute dans l'autobus. J'aime bien prendre les transports en commun pour aller au centre-ville d'Ottawa. L'autobus me débarque à une extrémité du Marché By et je le reprends à l'autre extrémité. Une belle marche sans l'embarras de tourner en rond pour se trouver un stationnement. Donc je pars à l'aventure. Je connais la destination finale mais en route je me laisse inspirer. Une visite au Musée des Beaux-arts du Canada s'impose. Étant membre des amis du musée, il y a toujours un billet pour moi.

Premier arrêt, l'exposition des paysages de Renoir. J'y vais par acquis de conscience, parce que je dois avouer qu'avec le temps les impressionnistes me tape. Je trouve qu'ils sont devenus le fast-food de l'art visuel (i.e. tasse, serviette, assiette, cravate, etc...) Mais je dois avouer que l'exposition Renoir m'a agréablement surprise. Il y avait les tableaux des paysages connus. Renoir avec ses amis (Corot, Monet, etc) peignait principalement sa cour arrière sous de différentes perspectives, lumières et saisons. Mais il a aussi voyagé. Les paysages qu'il a fait en Algérie et en Italie sont divinement différents. Malheureusement pas de reproduction disponible...

Deuxième arrêt, l'exposition de photographie moderniste. Wow! J'ai vu en vrai des photos de Margaret Bourne-White, Cartier-Bresson, Man Ray, Horst. Des photos que j'avais vu auparavant dans des livres. Une exposition a ne pas manquer. Pour couronner ma visite je suis allée reprendre mes esprits dans l'atrium du Musée. L'expo m' inspiré la photo ci-jointe



Après direction Marché By en descendant la rue Sussex. Il venait juste de mouiller. Une averse surprise, intense et courte que nous réserve souvent l'été. Le soleil brillait sur un pavé détrempé. Un peu de lèche-vitre dans les boutiques branchées et hupées devant l'ambassade américaine. À gauche tourner, voici les étals des fermiers avec des légumes et fruits frais. Je m'achète un petit panier de fraises locales, des haricots verts et trois couleurs de piments. Un bref arrêt à la librairie et je reprends l'autobus pour retourner chez moi. Et tranquillement assisse dans l'autobus, devant le parlement, je croque dans une fraise encore chaude.

Ah! La journée parfaite

mercredi 11 juillet 2007

Service de thé


L'autre soir à la télévision, il y avait un reportage sur une dame qui aidait les nouveaux parents à trouver un prénom pour leurs nouveaux nés. Un peu trop nouvel âge fucké pour moi. Les parents d'aujourd'hui veulent tellement que leur enfants soient parfaits et aient toutes les chances. Chaque famille comprend de moins en moins d'enfants. On a pas le temps de se pratiquer à prénommer comme nos grand-parents l'avaient. Et on veut que nos enfants se détachent du lots, soient originals.

Je me suis mis à réfléchir sur le mien mon prénom. Ou plutôt à l'histoire familiale de mon prénom. Je suis née l'année où Charles Aznavour chantait "Nathalie, mon guide". Ma mère, femme dans le vent qu'elle est, voulait m'appeler Nathalie. Mon père a suggéré, Liliane, comme sa grand-mère paternel. Alfred, mon grand-père à la lampe de poche, adorait Liliane sa mère américaine.

C'était une femme, selon la légende, forte et raffinée. Elle savait lire et écrire, elle avait fréquentée une "finishing school" américaine. Elle a déménagé plusieurs fois dans sa vie. Avec son nouveau mari, elle est passé du Massachusetts au Pontiac. Elle a vécu l'exode rural québécois vers les états. Après la naissance d'Alfred en 1900, elle est retourné vivre auprès de sa famille en banlieu de Lowell au Massachusetts.

Comme les femmes de son époque, elle a eu beaucoup de fausse couches. Elle a eu trois enfant qui survécut à la naissance, Alfred, David et Tina. Elle a survécut à la mort de sa fille Tina des suites de l'influenza. C'était autour de 1914. Après Liliane, Tréflé son mari et David sont retourné au Canada. Et Alfred est parti en vadrouille à travers l'Amérique et l'Europe (mais ça c'est une autre histoire!)

Il y a quelques semaines, j'ai invité des membres de ma famille à prendre le thé chez moi. J'ai sorti mes tasses en porcelaine et la théière en argent. Mon père m'a appris que Liliane avait toujours un service de thé prêt pour la visite et que je faisais honneur au nom de mon arrière-grand-mère.

Donc pour tous les parents qui cherchent un prénom original des fois il faut juste savoir la petite histoire de sa famille pour bien prénommer son enfant.

mardi 10 juillet 2007

Mon balcon (suite)

Bon finalement, les fleurs ont commencé à pousser. Grâce à la température plus fraîche de mai et juin, la floraison de toutes mes fleurs étaient en retard. J'ai finalement décidé de planter des pensées et des violets avec mes traditionnelles capucines (dans le pot rond) au lieu de tomates et fines herbes.



Pour une raison que j'ignore mes capucines poussaient plus rapidement dans une plante-bande que dans l'autre. J'ai dû y mettre du "Miraclegro" pour remédier à la situation. Bientôt j'aurais de belles capucines à regarder.



Pour l'instant, je regarde mes pensées. Elles m'inspirent de nouvelles aquarelles.